Le PDG d'OpenAI, créateur de ChatGPT, témoignera devant le Congrès
Sam Altman témoignera pour la première fois alors que la surveillance de l'IA s'intensifie à Washington
Sam Altman, PDG d'OpenAI, la société mère de ChatGPT, témoignera devant le Congrès américain. Ce témoignage est un signe supplémentaire que les législateurs de Washington renforcent leur surveillance de l'intelligence artificielle, alors que cette technologie connaît un essor considérable dans la Silicon Valley.
Un débat sur la régulation de l'IA
Altman, dont la société est à l'origine du chatbot alimenté par l'IA ChatGPT, comparaîtra mardi devant un panel du Sénat pour discuter des efforts visant à réguler l'IA. Ces efforts incluent une législation potentielle en cours d'examen au Capitole.
Cette audience intervient alors que les législateurs et les responsables fédéraux cherchent à déterminer comment aborder la popularité croissante des outils d'IA générative tels que ChatGPT. Ces outils puisent dans d'énormes ensembles de données pour générer des mots, des images et des sons, y compris des réponses conversationnelles aux requêtes des utilisateurs.
Inquiétudes et mesures gouvernementales
Le déploiement rapide du produit a déclenché une course aux armements en matière d'IA dans l'industrie technologique et a suscité l'inquiétude de certains éthiciens de l'IA et responsables publics. Ils craignent le potentiel de cette technologie à propager de la désinformation, à remplacer des emplois ou à causer d'autres préjudices importants aux utilisateurs.
L'administration Biden a annoncé récemment de nouvelles mesures pour faire face à cette technologie en plein essor, notamment une initiative du département du Commerce visant à recueillir des informations sur les régulations à mettre en place.
Vers une législation sur l'IA
Les législateurs du Congrès ont exprimé un intérêt croissant pour la question et ont intensifié leurs contacts et réunions avec les critiques de la technologie et les dirigeants de l'industrie.
Le leader de la majorité au Sénat, Charles E. Schumer, a déclaré qu'il travaillait sur un cadre législatif visant à aborder les risques potentiels posés par l'IA, sans pour autant freiner l'innovation dans le secteur technologique.
D'autres personnalités du secteur, telles que Christina Montgomery, vice-présidente et responsable de la confidentialité et de la confiance chez IBM, et Gary Marcus, professeur émérite à l'Université de New York, sont également prévues pour témoigner devant le panel du Sénat sur la justice.